Sensibilisation
Le civisme
Adopter des règles simples de savoir-vivre est la clef d'une cohabitation harmonieuse entre chiens et humains.Règle d'Or : Nos chiens ne doivent pas importuner.
1. Ni les humain·es
6% des français·e·s n’aiment pas les chiens
D’après un baromètre CSA de 2022(1), bien que la grande majorité des français·e·s appartiennent à la famille des amoureux·ses des chiens (84% les aiment ou les adorent), 6% de la population ne les aime pas du tout.
Même les personnes qui aiment les chiens peuvent, dans certaines circonstances, ne pas souhaiter qu’un chien vienne leur dire bonjour.
La responsabilité des maître·sse·s est de garder le contrôle de leur chien en toute situation afin d’éviter qu’il n’importune.
La phobie des chiens
La cynophobie est une crainte pathologique et irrationnelle qui peut avoir diverses origines (traumatisme passé, craintes transmises par l’entourage, méconnaissance de l’univers canin...).
Cette peur excessive est handicapante au quotidien.
Des ateliers existent pour accompagner et désensibiliser les personnes cynophobes via l’apprentissage du langage canin et des mises en situation progressives avec des chiens soigneusement choisis.
Pour les personnes cynophobes, la peur est si irrationnelle que même les chiots peuvent être effrayants.
2. Ni les autres chiens
Le chien réactif face à ses congénères
Les chiens n’apprécient pas tous les interactions avec leurs congénères : certains sont sociables et adorent les nouvelles rencontres, tandis que d’autres préfèrent éviter tout contact.
Même un chien qui veut simplement jouer peut provoquer du stress et de l’anxiété chez un congénère réactif et engendrer une interaction négative voire dangereuse.
Penser qu’un chien qui mord est « méchant » est une idée problématique.En réalité, même un chien très «gentil» dont on ne respecte pas les limites exprimera son inconfort. Si ce malaise n’est pas pris en compte, il pourra mordre sans être «méchant» pour autant.
Le chien qui travaille
Un chien peut aussi être en train de travailler avec son humain·e. Ou pour son humain·e, comme le chien d’assistance qui ne doit pas être dérangé au risque de ne plus assurer la sécurité de la personne qu’il accompagne.
Les chiens d’assistance aident aussi bien les personnes atteintes d’un handicap moteur ou sensoriel que celles atteintes de handicap mental ou psychique.
3. L'éducation est fondamentale
Par l’éducation, les chiens apprennent à s’intégrer dans nos sociétés humaines.
Dans le comportement canin, il y a une part de génétique et une autre liée à l’environnement. La part de génétique ne peut pas être effacée, mais l’éducation du chien dès le plus jeune âge aura une influence déterminante sur son comportement. Les généralités sur les races ne tiennent pas compte de cette part liée à l’éducation et aux expériences vécues, qui façonne le chien de manière individuelle.
Il n’y a pas d’âge pour apprendre :un chien peut être éduqué tout au long de sa vie
4. La longe, un outil précieux
Par opposition à une laisse courte, la longe permet de diminuer la frustration du chien en lui offrant plus de liberté et un meilleur confort. Elle permet de guider le chien tout en lui laissant une certaine autonomie, et d’assurer sa sécurité tout en répondant aux obligations légales.
La longe apporte contrôle et sécurité
La longe apporte contrôle et sécurité
• Contrôle et gestion des interactions avec d’autres personnes ou animaux.
• Prévention des dangers en maîtrisant le chien sans contrainte excessive en cas de situation inattendue.
...Et favorise l’éducation positive
En évitant la mise en échec du chien en cours d’éducation, la longe permet l’instauration d’une relation de confiance entre le chien et son humain·e. Un·e humain·e détendu·e par l’absence de mise en danger est plus bénéfique pour le chien qu’un·e humain·e qui perd le contrôle et panique.
Bien utiliser une longe, cela s’apprend
• Adapter la longueur à l’environnement : en ville, une laisse longue de 3m est idéale. En parc ou forêt, une longe de 10 à 15m offre plus de liberté.
• Utiliser de préférence un harnais à un collier.
La longe attachée au collier aggrave les risques de blessures au cou, à la trachée ou à la thyroïde.
4. Les déjections canines, ennemies de tous·tes
Les déjections abandonnées sontla première cause de rejet des chiens par les citadin·e·s.
Pourquoi il n’est pas négociable de ne pas ramasser ?
Pourquoi il n’est pas négociable de ne pas ramasser ?
• C’est la loi : l’abandon de déjections enfreint la règlementation et est sanctionné par une amende de 68 €.
• C’est facile : à Nantes, 248 distributeurs de sacs ont été installés sur le domaine public. Il est aussi possible d’acheter des rouleaux à bas prix.
• C’est dangereux : les déjections peuvent contenir divers agents pathogènes et parasites transmissibles comme des vers intestinaux, des bactéries et des virus. Cela créé un risque sanitaire, pour les chiens, mais aussi pour les humain·e·s.
• C’est une nuisance : ramasser est un geste essentiel pour maintenir la propreté et l’hygiène de l’espace public. Ne pas le faire nuit à l’image des propriétaires de chiens et complique la cohabitation entre usager·e·s.
• En tant qu’engrais ça favorise la prolifération des espèces végétales invasives comme les épillets qui sont un danger pour nos chiens.
À Arcachon, en Gironde, ne pas ramasser est passible d’une amende de 750€.